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1. Statistiques sur la dépression parentale

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Dépression post-natale des mères

• Environ 10 à 20 % des mères présentent un épisode dépressif post-partum dans les 12 mois suivant la naissance (Santé Publique France, 2022).

• Conséquences sur l’enfant : troubles émotionnels, retard de langage, difficultés relationnelles (INSERM, 2021).

 

Dépression post-natale des pères

• 10 % des pères présentent des symptômes dépressifs dans l’année qui suit la naissance (INSERM, JAMA, 2010).

• Pic de prévalence entre 3 et 6 mois post-partum, pouvant atteindre jusqu’à 25 % selon certains outils d’évaluation (PubMed, 2015).

• Manifestations souvent invisibles : irritabilité, retrait social, consommation d’alcool.

• Étude française : 17,5 % des pères présentent des symptômes de baby blues quelques jours après la naissance, jusqu’à 58 % selon certains seuils cliniques (MDPI, 2023).

Taux de prévalence : La dépression postnatale touche environ 8 à 13 % des pères, avec un pic de prévalence entre 3 et 6

mois après la naissance BioMed Central.

Facteurs de risque accrus : Ce taux peut atteindre 50 % lorsque la mère souffre également de dépression postnatale BioMed Central.

Symptômes chez les pères : Les manifestations incluent l'irritabilité, l'anxiété, la fatigue, l'isolement social, et une diminution de l'engagement parental Talkspace.

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2. Impact sur la famille et le développement de l’enfant

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• La dépression parentale non détectée augmente le risque de troubles comportementaux et émotionnels chez l’enfant (PubMed, 2016).

• Impact sur la dynamique conjugale : tensions accrues, risque de conflit ou de rupture (ScienceDirect, 2023).

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3. Besoin de formation et lacunes actuelles

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• Peu de formations abordent la dépression paternelle post-natale et ses impacts systémiques sur la famille.

• Les professionnels du médico-social, paramédical et éducatif manquent d’outils pratiques pour :

◦ repérer les signes précoces,

◦ adapter leur posture,

◦ orienter efficacement vers les ressources spécialisées.